Faux comptes et spams sur Instagram : quel impact sur votre réputation en ligne ?
Pas forcément besoin d’être une entreprise ou un influenceur pour être la cible des spams et des faux comptes sur Instagram et sur les réseaux sociaux en général. En effet, vous avez sûrement déjà reçu des demandes de contact de profils inconnus (souvent des jeunes filles) aux noms imprononçables. Ces comptes spamment vos publications de commentaires aguicheurs, parfois carrément suggestifs… Alors comment reconnaître les faux comptes Instagram ? Comment protéger votre compte de ces ‘’faux amis’’ qui envahissent vos commentaires et vos notifications ? À quel point cela peut-il porter préjudice à votre réputation en ligne ?
Comment procèdent les faux comptes pour nous spammer sur Instagram ?
Aussi appelés ‘’bots’’, ces messages apparaissent le plus souvent sous forme de commentaires et de liens dans la messagerie Instagram, dans vos commentaires ou dans des groupes de discussion. Les arnaqueurs ont très bien cerné l’algorithme d’Instagram et l’utilisent à leur avantage. Ils s’attaquent le plus souvent aux publications de personnalités publiques ou célèbres ainsi qu’aux influenceurs. Leur technique consiste à commenter les photos et vidéos des stars avec des messages suggestifs et extrêmement incitatifs au clic.
Mais ils utilisent également la technique d’hameçonnage follow-unfollow avec les profils lambda : vous recevez une demande d’ajout d’un inconnu (un faux compte, évidemment). Il s’abonne à vous uniquement pour que vous voyiez la notification et ayez la curiosité d’aller visiter son profil et cliquer sur son lien en description. Certains engagent même carrément la conversation et postent des commentaires contenant des liens sous vos publications. Cela frôle parfois le harcèlement.
Ces spams sont considérés comme de la fraude
Sur les publications des personnalités célèbres, ces faux comptes parviennent notamment à faire remonter les commentaires malhonnêtes dans les premiers visibles sous les posts. Comment ? En exploitant le fonctionnement de l’algorithme. Ce dernier étant particulièrement sensible aux nombres de likes et de commentaires, les escrocs commentent à tour de bras plusieurs publications et utilisent ensuite des faux profils robots pour liker automatiquement leurs propres commentaires…
Instagram est ainsi trompé, considère ces commentaires comme très pertinents et les place donc en tête dans l’ordre d’apparition.
Leur but ? Faire en sorte que ces commentaires soient visibles par un très grand nombre. Ensuite, vous faire visiter leur profil et cliquer sur leur lien. Ce qui vous fait atterrir directement… sur un site pornographique ou autre site de rencontres frauduleux !
La curiosité de l’internaute alimente involontairement ce cercle infernal de spams
Le pire, c’est que ces messages attisent souvent la curiosité des internautes, et souvent des plus jeunes. Les cibles ne se méfient pas et même si elles quittent rapidement le site illicite, le mal est pour ainsi dire fait. En effet, le trafic vers ces sites est bel et bien comptabilisé et il rapporte également des ventes aux arnaqueurs. Les internautes y achètent notamment des passe-droits et autres astuces pour gagner des followers, obtenir un badge de certification du réseau social etc.. Ce qui fait le beurre des spammeurs puisqu’ils touchent une commission pour chaque ‘’vente’’ suivant le lien duquel provient le malheureux pigeon.
Ce système de ventes pyramidal contribue encore à renforcer le fonctionnement de ces fraudes avec toujours davantage de ‘’vendeurs’’ qui vont spammer le réseau social avec toujours plus de faux profils (Maddyness).
Mais que fait Instagram pour combattre les spams ?
Heureusement, il est désormais officiel que l’algorithme d’Instagram évolue en prenant en compte d’autres critères pour crédibiliser et mettre en avant un contenu. Aujourd’hui, ce sont notamment les métriques des partages et envois de publications, les commentaires et les enregistrements qui comptent davantage que les simples likes. Reste encore à voir si cela ralentira cette déferlante de spams sur nos comptes.
Facebook et Instagram prennent des mesures… encore insuffisantes
Même si les réseaux sociaux essaient de limiter ces pratiques, ils ont souvent du retard face aux arnaqueurs qui, eux, savent s’adapter et réagir très rapidement. Typiquement, mettre leur en profil en privé leur permet d’être moins facilement ‘’repérable’’ par les algorithmes. Avec des commentaires moins explicites ou de nouvelles tournures de phrases et en évitant les mots-clés de la liste noire, ils parviennent à passer entre les mailles du filet du repérage de l’algorithme et des modérateurs.
Autant dire que pour faire une chasse efficace aux faux comptes Instagram, l’algorithme devrait être en permanence ajusté. Et les entreprises comme Facebook ou Instagram ont actuellement bien d’autres chats à fouetter en ce qui concerne leur réputation. Aux utilisateurs donc de se débrouiller !
Quelles sont les conséquences pour votre réputation en ligne ?
En tant qu’entreprise, la notoriété sur les réseaux sociaux est importante. Bien plus que de la visibilité, c’est de la crédibilité de la marque tout entière qu’il est souvent question.
Pour un influenceur, cela nuit aux statistiques d’engagement. Selon HypeAuditor, “pas moins de 22% des followers d’un influenceur sur Instagram sont douteux. Pire encore, plus de la moitié des commentaires faits sur les comptes de 17 % des influenceurs sont des faux”!
Cela fausse donc clairement les statistiques d’engagement sur les publications. Mais cela a également un impact négatif sur la réputation puisque les marques qui souhaitent faire des partenariats peuvent penser que la communauté est en partie ‘’fake’’. Ces marques ne veulent absolument pas être associées à des comptes frauduleux ni à des tentatives d’arnaques via leurs produits.
Comment faire pour ‘’nettoyer’’ votre profil des faux comptes ?
Alors que faire contre ces faux comptes ? Comment protéger votre compte Instagram du piratage et du hameçonnage ? Nous avons expliqué que les influenceurs peuvent manquer de belles opportunités de collaboration s’ils ne procèdent pas à un tri régulier de leurs abonnés.
De plus, ne rien faire peut à terme déranger votre communauté, sans cesse harcelée par ces spams via vos publications.
Vérifier l’authenticité de vos followers
Un outil gratuit bien pratique peut très vite vous révéler quel pourcentage de votre communauté est ‘’fake’’ ou réelle. Utilisez Influencer Marketing Hub pour réaliser un audit de votre compte. C’est très simple : rentrez votre nom d’utilisateur dans la barre et lancez l’analyse. Cette fonctionnalité est réservée aux comptes possédant plus de 1’000 abonnés.
Grâce à cet outil, vous saurez si vous devez procéder au grand nettoyage manuel dans votre liste d’abonnés.
Supprimer les commentaires frauduleux et signaler le faux profils manuellement
Keep it simple : supprimez les commentaires douteux au fur et à mesure et bloquez systématiquement le compte à l’origine du commentaire. L’idéal : signalez le compte pour qu’Instagram le bloque également. Certes, c’est comme couper une tête d’hydre : 3 autres comptes vont refaire surface droit derrière. Mais considérez cela comme le prix d’un compte ‘’propre’’ et d’un environnement agréable pour vos followers.
Jouer la carte de la transparence avec votre communauté
Informez régulièrement vos ‘’vrais’’ followers, partagez les comptes frauduleux en story ou dans une vidéo et incitez votre communauté à signaler également les faux comptes. Vos followers apprécieront votre honnêteté et vous aideront par loyauté.
Les marques apprécieront également ce dévouement pour garder un compte propre. Elles accordent de l’importance à la sensibilisation face aux problèmes d’arnaques et à la dénonciation systématique des comptes frauduleux.
Faux comptes et spams sur Instagram : quel impact sur votre réputation en ligne ?
Inbound Marketing VS Marketing traditionnel
Création de contenus : 4 raisons d’opter pour le batching ou la création à la chaîne
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Inbound Marketing VS Marketing traditionnel
Dans cet article, nous expliquons comment l’outbound marketing a évolué vers le inbound marketing. Cette forme plus recherchée est de plus en plus utilisée et nous verrons que ses principes sont fondamentalement opposés à ceux du marketing traditionnel.
Tout d’abord, il faut rappeler que le ‘’vieux’’ marketing traditionnel est fondé à l’origine sur la production et la consommation de masse. Aussi appelé outbound marketing, le principe consiste à faire une publicité unique pour un produit et à imposer ce produit à une très large audience de consommateurs. Ces audiences varient souvent de plusieurs centaines de milliers à des millions de personnes. Le but ? Les persuader qu’ils ont absolument besoin du produit.
Pour preuve les bonnes vieilles publicités des années 60 ayant pour cible les ménagères de 35 ans et plus. Ou les publicités de cigarettes vantant leurs mérites pour la santé… L’utilisation ultra-agressive du matraquage publicitaire permettait de répéter le message à cette audience au travers de spots télévisés, d’annonces radio, d’encarts publicitaires dans les journaux ou d’affiches.
L’évolution naturelle vers l’inbound marketing
Autant dire qu’aujourd’hui, la façon de faire de la publicité a bien changé ! Désormais, nous ne pouvons plus nous contenter de cibler une audience aussi large. D’une part, parce que le mode de vie de chacun a bien évolué. D’autre part, parce que les catégories d’audience se sont énormément diversifiées.
Qu’est-ce que l’inbound marketing ?
Définition : “l’inbound marketing est une stratégie marketing visant à faire venir le client à soi (sur Internet) plutôt que d’aller le chercher avec les techniques de marketing traditionnel de type outbound marketing” (Wikipédia).
C’est vague. Nous avons revu plus haut les principes piliers du marketing. Mais quels sont les avantages de l’inbound marketing ? Comment faire venir le client à soi alors que jusque-là, on se contentait d’attendre gentiment qu’il arrive ?
Internet a modifié notre façon d’acheter
La démocratisation du Web a totalement modifié nos habitudes. Grâce aux technologies numériques, nous nous informons par ce biais, nous dialoguons, nous consommons des contenus divertissants et informatifs… et surtout nous achetons !
La navigation web permet en effet de s’informer et de comparer les produits beaucoup plus rapidement qu’en faisant le tour des magasins. Et lorsque le contact direct avec l’objet disparaît au bénéfice du virtuel, ce sont principalement nos émotions qui déclenchent l’achat. Plus besoin d’un vendeur zélé pour nous convaincre que tel produit est fait pour nous. Les boutiques en ligne et les publicités ciblées s’en chargent.
Et dès que les sentiments personnels entrent en jeu, l’achat peut devenir impulsif. D’où la nécessité pour les entreprises d’axer leur marketing sur le besoin et sur les émotions.
Nous pouvons donc dire qu’il y a aujourd’hui autant de profils de consommateurs qu’il y a de consommateurs ! Et l’inbound marketing l’a bien compris. Ce nouveau marketing cible en particulier les petites audiences, aussi appelées ‘’niches’’. En mettant l’individu au centre de la réflexion, le but consiste à s’adresser à lui directement en personnalisant le message au maximum.
À cause de la diversité des audiences, il est extrêmement coûteux pour les marques de diversifier et d’adapter la diffusion de leurs messages. Imaginez le coût de 4 spots télévisés pour 4 audiences différentes, à des horaires différents, sur des chaînes différentes à répétition… Peu d’entreprises ont ces budgets à disposition. Encore plus à l’heure où l’attention des cibles est de plus en plus difficile à capter et volatile.
D’où la nécessité d’adopter de nouvelles pratiques marketing plus adaptées aux audiences actuelles et à leurs habitudes de consommation.
Inbound marketing = contenus de qualité et référencement
L’inbound marketing doit donc faire venir le prospect d’une manière naturelle en se basant sur ses intérêts et ses besoins. Le but est tout d’abord de l’intéresser, de capter son attention pour lui faire consommer du contenu informationnel ou corporate… pour ensuite lui proposer des services ou produits, mais d’une manière un peu détournée et indirecte.
Mais comment améliorer son inbound marketing ? Dans quelle mesure les contenus personnalisés vont améliorer votre référencement ? Prenons l’exemple où vous avez identifié une problématique de votre audience et où vous avez ensuite rédigé un article qui présente votre produit phare. Ce produit phare est la solution au problème de l’audience.
Sachez que l’article est un contenu qualitatif très apprécié de l’algorithme Google, s’il est suffisamment long et bien structuré (notamment avec un titre accrocheur, les titres H1-H2-H3, la pertinence des mots-clés et l’indication des balises Meta Title et Meta Description). Si vous vous donnez la peine d’écrire un article fouillé de qualité, il a des chances d’être bien référencé et d’apparaître dans les suggestions de recherches de votre audience.
Attention, ne tombez pas dans le piège de ne créer que des contenus de promotion de produits ou de services ! L’inbound marketing joue sur l’affect, nous l’avons vu. Plus votre audience trouvera vos contenus pertinents et intéressants, sans se sentir forcément obligée d’acheter, plus elle sera susceptible de revenir visiter votre site.
Autre avantage : la qualité des contenus joue également un rôle sur votre notoriété sur le long terme.
Mais… la création de contenus c’est hyper chronophage ! Et si en plus, il faut personnaliser… 😱 Et par où commencer ? Comment s’organiser pour planifier tout ça ? Chez Winleads, on a opté pour la création à la chaîne : lisez notre article sur le batching.
La relation avec le prospect est au centre la réflexion
Cette technique demande énormément de subtilité et surtout de définir une stratégie précise. En effet, les contenus mis en avant doivent :
- être suffisamment qualitatifs pour être correctement référencés par Google ;
- identifier précisément les problèmes de son prospect ;
- correspondre aux attentes des prospects (par exemple leur donner une solution à un problème) ;
- montrer de l’empathie pour le problème du prospect ;
- comporter une forte valeur ajoutée (une information importante ou une solution par exemple).
Vous l’aurez compris, l’inbound marketing est un marketing personnalisé et surtout émotionnel puisqu’il va jouer sur le sentiment d’identification de notre cible à la marque et au produit. Subtil mélange donc de psychologie du consommateur, de storytelling, de community management, de branding, de copywriting…
Comment faire de la pub sans faire de la pub ?
Petits trésors de technologie et d’innovation dans le marketing digital, les fonctionnalités de publicité ciblée nous permettent désormais de segmenter facilement notre audience. Et de montrer une pub adaptée à chaque sous-catégorie de cibles en fonction de l’âge, du sexe, des intérêts, de la localisation, du type d’appareil utilisé et même selon la catégorie socio-professionnelle et selon les revenus etc.. Bien plus pratique que de cibler une audience très large et d’attendre les résultats en se rongeant les sangs !
À première vue, l’inbound marketing n’est pas compatible avec de la publicité ciblée. Mais attention, si celle-ci est bien faite, cela peut être pertinent. Typiquement, oubliez la publicité intrusive traditionnelle et le matraquage publicitaire. Si le message ou le slogan ne convainc pas le prospect en une fois, il ne le convaincra pas davantage après 10 fois…
Alors comment faire de l’inbound marketing au quotidien et personnaliser le message marketing ? En analysant très précisément votre client idéal et en définissant un ou plusieurs profils de persona. Ensuite, réfléchissez au parcours du prospect entre le moment où il voit passer un de vos contenus pour la première fois et le moment où il va procéder à un achat. C’est le fameux entonnoir de conversion qui représente le processus de réflexion de votre cible. Pour chaque étape distincte, vous devez adapter et affiner votre message.
N’hésitez pas à faire aussi appel aux émotions ! Mettez-vous à la place de votre prospect et faites-lui savoir que vous comprenez ses problèmes. Pour cela, vous pouvez vous référer aux profils de persona définis au préalable. Comprendre son client et savoir ce qu’il recherche permet d’adapter le message et de mieux vendre. Ainsi vous personnalisez au maximum vos contenus, qui seront beaucoup plus engageants pour votre audience.
Est-ce utile de faire de la publicité native ?
La publicité native est une autre technique qui permet aussi de réinventer la manière de communiquer sur les mises en avant de produits. Par publicité native, nous comprenons ‘’les publicités qui n’ont pas l’air d’être des publicités’’. Ce type de format a généralement d’autres objectifs marketing que celui de la conversion ou du clic vers la page de vente. Comme nous l’avons expliqué plus haut, la relation avec le prospect doit se baser sur la confiance et la bienveillance : commencez par donner des informations utiles (gratuitement) à votre audience avant d’essayer de lui refourguer des produits à tout prix !
Votre audience appréciera : en effet, les audiences d’aujourd’hui sont de moins en moins sensibles au matraquage publicitaire. Le harcèlement de pubs, c’est has been 🤷♀️
En mixant la qualité et la diversité de vos contenus avec les principes du inbound marketing, vous aurez davantage de chances de construire une communauté engagée et de fidéliser votre clientèle.
Vous souhaitez mettre en place une stratégie personnalisée pour vos prospects mais ne savez pas par où commencer ? Contactez-nous pour nous présenter votre projet ou consultez nos pages dédiées à nos spécialisations
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Création de contenus : 4 raisons d’opter pour le batching ou la création à la chaîne
Quel entrepreneur ou créateur ne s’est pas déjà retrouvé dans la situation où il n’a aucune idée de quoi poster sur les réseaux sociaux, sur son blog ou sur sa chaîne Youtube ? Depuis quelques mois, le batching est à la mode et présenté comme LA solution pour la tâche chronophage de la création de contenus. Ce terme anglophone désigne “a quantity of anything produced at one operation” : en français “une quantité de choses produites en une seule opération”.
À l’heure où le contenu est devenu le nerf de la guerre pour les marketers, experts en SEO et community managers, ce mot est de plus en plus utilisé dans notre jargon pour désigner la production de contenus à la chaîne. Découvrez pourquoi de plus en plus de créateurs de contenus s’y mettent !
Allez, admettez-le. Nous avons tous déjà improvisé sur les réseaux sociaux ou sur notre blog. Nous avons tous déjà eu la flemme de nous lancer dans une stratégie éditoriale et dans la planification de contenus. Nous avons tous déjà posté un peu au jour le jour. Et le pire, c’est que ça a fonctionné. Du moins pendant quelques temps…
Le batching est une technique qui consiste à se mettre dans un état d’esprit créatif et à n’exécuter qu’une seule tâche ou un seul groupe de tâches pendant quelques heures, voire plusieurs jours pour les plus motivés. Le but : créer un maximum de contenus en un minimum de temps.
Chez Winleads, nous sommes totalement adeptes de cette technique de création. Nous vous en livrons d’ailleurs tous les secrets dans notre nouvelle formation en création de contenus !
Quels sont les avantages du batching ?
Cette technique demande une certaine organisation, et surtout de bien vous connaître vous-même : quel est votre rythme de travail, vos pics de productivité, votre durée maximum de concentration, dans quels types de tâches vous êtes le plus à l’aise, etc. ? Toutes ces informations servent à établir votre plan d’attaque. Car la méthode de création de contenus à la chaîne demande que vous mettiez en place votre propre processus de création.
Vous devez pouvoir trouver une méthode avec des étapes qui fonctionnent pour vous (attention, car ce qui fonctionne chez les autres ne sera pas forcément pertinent pour vous). Veillez bien à économiser votre énergie et à ne pas vous disperser. C’est le piège basique de la création de contenus : on veut parler de tout, on poste 148 publications différentes en une semaine et on finit par n’avoir parlé… de rien de vraiment important ! Notre message s’est perdu en route, dans la masse de contenus sans lien les uns avec les autres…

1. On apprend à anticiper nos besoins en contenus
Évidemment, cela nécessite de commencer par vos recherches d’idées (ou de les avoir déjà faites au préalable) afin de pouvoir trier et planifier vos thématiques pour savoir exactement quoi et pour quand produire.
En planifiant des plages horaires dédiées à la recherche d’idées, vous vous constituez une liste précieuse dans laquelle vous pourrez revenir piocher lorsque vous serez en panne d’inspiration. Et surtout, n’oubliez pas de noter même vos ‘mauvaises’ idées : elles peuvent potentiellement aboutir à un sujet constructif un jour, qui sait ?
En plus de se créer un répertoire d’idées, vous en profitez également pour planifier votre calendrier éditorial : à quelle fréquence publier ? quels sujets mettre en avant en priorité ? Certes, la tâche peut paraître rébarbative. Mais il vous suffit de vous y atteler une fois dans le mois pour pouvoir ensuite visualiser en un coup d’oeil quels contenus sont à produire et pour quelle(s) date(s).
2. On gagne un temps fou !
Et avoir un calendrier éditorial pour anticiper la partie création, it’s so timesaving !
Vous ne me croyez pas ? Faites le calcul : chaque semaine vous passez environ 3×1 heure à créer un post et une story Instagram. Cela revient à 12h par mois pour 3 publications par semaine. Grâce au batching, en 12 heures réparties sur 2 jours, je suis capable de planifier 3x plus de contenus pour le même réseau,. J’arrive même à adapter ces contenus sur d’autres formats pour les planifier sur d’autres réseaux comme LinkedIn ou Facebook.
Alors, quelle méthode trouvez-vous la plus efficiente ? 12 heures par mois pour 9 contenus sur 1 réseau ? Ou 12 heures par mois pour 9 contenus sur 3 réseaux ? (sans compter les articles, les storys complémentaires, etc.).
Autre exemple : les prises de vue vidéo. Lorsque vous tournez vos IGTVs ou vos vidéos Youtube, cela nécessite de la préparation à chaque fois, de la rédaction du script à l’installation de la zone de tournage, du trépied, des tests lumière, des tests son, etc..
En batchant vos vidéos,c’est-à-dire en enregistrant plusieurs sujets de vidéos à la suite, vous évitez de répéter toute cette phase d’installation et de tests la semaine suivante ou le mois suivant…
En plus, nous sommes très souvent mal à l’aise face caméra. Mais au bout de plusieurs vidéos, vous vous sentirez plus décontracté, aurez un discours plus fluide et arriverez à paraître beaucoup plus naturel. Il y a donc un gain potentiel de temps énorme rien qu’au niveau de la préparation et du temps de tournage. Mais également au montage : plus vous parlerez de manière intuitive et en vous sentant à l’aise, moins vous ferez d’erreurs et moins vous aurez de risques de perdre le fil de votre speech. Et c’est tout ça de séquences vidéos en moins à re-visionner, trier et couper.
3. C’est un mode de travail efficace et efficient
Concrètement, le batching est le contraire du multi-tasking. Quand on est multi-tâches, on habitue notre cerveau à faire plusieurs choses à la fois, ce qui demande un potentiel de concentration énorme. Et malheureusement, cela équivaut aussi très souvent à mettre énormément d’énergie dans des tâches uniques et banales. Cela semble un peu contre-productif tout ça…
Évidemment, cela reste une qualité d’être multi-tasking !
Ce n’est pas donné à tout le monde de pouvoir naviguer de projet en projet sans jamais perdre le fil, de garder une vision d’ensemble tout en se rappelant de tous les détails et d’anticiper les moindres changements… mais pour notre esprit, c’est tout simplement épuisant sur le long terme. Cette charge mentale peut se révéler très oppressante au quotidien.
Le batching lui, prend le contre-pied en réunissant les efforts sur la même tâche pour un temps défini à l’avance.
Un autre avantage de bloquer ses horaires pour une tâche ou un groupe de tâches, c’est qu’on diminue très fortement le risque de remettre (encore) la tâche à plus tard et le risque d’interruptions de toutes sortes (mails, réunions, appels intempestifs).
4. Être un CreaZilla, c’est super gratifiant pour l’ego !
Impressionnant, mais je vous assure que si vous parvenez à vous mettre dans le bon mood créatif, cette technique est extrêmement efficace : c’est extrêmement gratifiant de pouvoir se dire que tout un mois de contenus a été planifié à l’avance et qu’il ne vous reste rien à faire pour les réseaux avant la prochaine session.
Pour beaucoup, alimenter un blog ou des réseaux sociaux est une corvée. La création à la chaîne, c’est surtout une technique d’optimisation du temps et d’économie de votre énergie physique et intellectuelle. Pour éviter de vous rendre malade et de passer des nuits blanches à angoisser sur le développement de votre site ou de votre compte Instagram, il vous faut trouver des astuces qui vous conviennent et les adapter. Ainsi, vous vous créez une vraie méthode de travail pour anticiper vos créations de contenus. Le batching est une de ces nombreuses techniques.
Vous êtes déjà un as de la création de contenus et de la technique du batching ? On aimerait bien vérifier ça !
Et si je suis nul-le en création de contenus et que je veux adopter la méthode du batching ?
Premièrement, vous n’êtes pas nul-le. Vous n’avez juste pas encore trouvé le procédé qui vous convient pour imaginer, planifier et créer vos contenus.
Chez Winleads, nous savons que beaucoup d’entrepreneurs rencontrent cette difficulté. Moi aussi, je suis passée par là et j’ai dû mettre en place tout un système de création. Et ça m’a demandé des années de travail. Aujourd’hui, ma méthode me permet :
- de trouver des idées de contenus rapidement en piochant dans une liste pré-établie ;
- de trier et de déterminer quels sujets sont les plus pertinents ;
- d’agender ces sujets prioritaires ;
- de créer à la chaîne ;
- de planifier plusieurs semaines de contenus à l’avance.
Autant ne pas vous cacher que je gagne désormais énormément de temps, non seulement grâce au batching mais aussi grâce aux autres processus que j’ai personnellement adaptés et mis en place pour optimiser chaque étape.
Aujourd’hui, j’ai une méthode bien rodée, qui fonctionne, qui me permet de planifier des semaines de contenus à l’avance. Non seulement ceux pour mes réseaux personnels, mais aussi les contenus de Winleads ainsi que ceux de nos clients..
La nouvelle formation Winleads sur la création de contenus est disponible !
Cette formation équivaut à des années d’expérience en réseaux sociaux et en création de contenus, à beaucoup d’observation, d’expérimentation et de formation continue.
Mon expérience, tant dans des grandes entreprises que dans des petites structures ou dans le cadre de mandats freelance, m’a montré que le contenu est un problème très récurrent : si certains ont les moyens financiers mais ne considèrent pas la stratégie digitale comme une priorité, d’autres n’ont pas les ressources financières suffisantes pour déléguer les tâches de création à une agence ou à un freelance. D’autres n’ont aucune idée de comment planifier leur stratégie éditoriale, ne savent juste pas par où commencer, n’ont pas le temps d’y consacrer le temps nécessaire, ou pensent ne pas avoir les compétences nécessaires.
Car oui, qu’on s’entende bien, la création de contenus est un métier : il y a énormément de choses à savoir et de notions et d’outils à maîtriser. Mais ce que les entreprises et indépendants ignorent, c’est que même si c’est un domaine complexe quand on veut le maîtriser à un niveau professionnel, au fond il n’y a rien de sorcier !
Évidemment, si vous voulez définir la stratégie parfaite et éditer des contenus parfaits de A à Z, vous allez devoir faire appel à un créateur professionnel. Mais vous pouvez déjà vous en sortir avec cette formation qui vous donne les bonnes bases pour créer ses contenus soi-même.
L’objectif : trouver des dizaines d’idées de contenus et être capable de commencer à créer à la chaîne tout de suite
Dans cette formation, vous verrez comment :
- trouver des idées de contenus en fonction des intérêts de vos abonnés ;
- comment vérifier ces intérêts grâce à des outils spécifiques ;
- trier vos idées en fonction de leur pertinence ;
- planifier les sujets les plus prometteurs sur un modèle de calendrier de publication ;
- créer efficacement de manière régulière (si la création à la chaîne vous paraît insurmontable) ;
- créer encore plus efficacement et prendre des semaines voire des mois d’avance grâce au batching ;
- transformer rapidement un seul contenu en minimum 3 autres formats ;
- planifier et assurer le relai de tous ces contenus sur vos réseaux sociaux ;
- aller encore plus loin grâce à des tutoriels vidéos et à des listes de ressources complémentaires
N’oubliez pas : Content is king. Il est l’heure pour toutes les entreprises de tabler sur la qualité et la diversification de leurs contenus.
Cette formation ne va pas pour autant vous transformer en pro de la création (eh oui, la créativité, c’est comme tout, ça s’entraîne) : elle vous donne des astuces pour gagner du temps, vous présente des outils simples que n’importe qui peut utiliser. Et surtout, je vous y dévoile ma méthode et mon processus de création.
Pas à pas, je vous montrerai comment définir et planifier une stratégie éditoriale, que ce soit pour votre site web, votre chaîne Youtube, votre compte Instagram, votre page Facebook ou LinkedIn.
La formation est disponible dès maintenant en pré-inscription, rendez-vous sur la page dédiée pour commander !
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