Faux comptes et spams sur Instagram : quel impact sur votre réputation en ligne ?
Pas forcément besoin d’être une entreprise ou un influenceur pour être la cible des spams et des faux comptes sur Instagram et sur les réseaux sociaux en général. En effet, vous avez sûrement déjà reçu des demandes de contact de profils inconnus (souvent des jeunes filles) aux noms imprononçables. Ces comptes spamment vos publications de commentaires aguicheurs, parfois carrément suggestifs… Alors comment reconnaître les faux comptes Instagram ? Comment protéger votre compte de ces ‘’faux amis’’ qui envahissent vos commentaires et vos notifications ? À quel point cela peut-il porter préjudice à votre réputation en ligne ?
Comment procèdent les faux comptes pour nous spammer sur Instagram ?
Aussi appelés ‘’bots’’, ces messages apparaissent le plus souvent sous forme de commentaires et de liens dans la messagerie Instagram, dans vos commentaires ou dans des groupes de discussion. Les arnaqueurs ont très bien cerné l’algorithme d’Instagram et l’utilisent à leur avantage. Ils s’attaquent le plus souvent aux publications de personnalités publiques ou célèbres ainsi qu’aux influenceurs. Leur technique consiste à commenter les photos et vidéos des stars avec des messages suggestifs et extrêmement incitatifs au clic.
Mais ils utilisent également la technique d’hameçonnage follow-unfollow avec les profils lambda : vous recevez une demande d’ajout d’un inconnu (un faux compte, évidemment). Il s’abonne à vous uniquement pour que vous voyiez la notification et ayez la curiosité d’aller visiter son profil et cliquer sur son lien en description. Certains engagent même carrément la conversation et postent des commentaires contenant des liens sous vos publications. Cela frôle parfois le harcèlement.
Ces spams sont considérés comme de la fraude
Sur les publications des personnalités célèbres, ces faux comptes parviennent notamment à faire remonter les commentaires malhonnêtes dans les premiers visibles sous les posts. Comment ? En exploitant le fonctionnement de l’algorithme. Ce dernier étant particulièrement sensible aux nombres de likes et de commentaires, les escrocs commentent à tour de bras plusieurs publications et utilisent ensuite des faux profils robots pour liker automatiquement leurs propres commentaires…
Instagram est ainsi trompé, considère ces commentaires comme très pertinents et les place donc en tête dans l’ordre d’apparition.
Leur but ? Faire en sorte que ces commentaires soient visibles par un très grand nombre. Ensuite, vous faire visiter leur profil et cliquer sur leur lien. Ce qui vous fait atterrir directement… sur un site pornographique ou autre site de rencontres frauduleux !
La curiosité de l’internaute alimente involontairement ce cercle infernal de spams
Le pire, c’est que ces messages attisent souvent la curiosité des internautes, et souvent des plus jeunes. Les cibles ne se méfient pas et même si elles quittent rapidement le site illicite, le mal est pour ainsi dire fait. En effet, le trafic vers ces sites est bel et bien comptabilisé et il rapporte également des ventes aux arnaqueurs. Les internautes y achètent notamment des passe-droits et autres astuces pour gagner des followers, obtenir un badge de certification du réseau social etc.. Ce qui fait le beurre des spammeurs puisqu’ils touchent une commission pour chaque ‘’vente’’ suivant le lien duquel provient le malheureux pigeon.
Ce système de ventes pyramidal contribue encore à renforcer le fonctionnement de ces fraudes avec toujours davantage de ‘’vendeurs’’ qui vont spammer le réseau social avec toujours plus de faux profils (Maddyness).
Mais que fait Instagram pour combattre les spams ?
Heureusement, il est désormais officiel que l’algorithme d’Instagram évolue en prenant en compte d’autres critères pour crédibiliser et mettre en avant un contenu. Aujourd’hui, ce sont notamment les métriques des partages et envois de publications, les commentaires et les enregistrements qui comptent davantage que les simples likes. Reste encore à voir si cela ralentira cette déferlante de spams sur nos comptes.
Facebook et Instagram prennent des mesures… encore insuffisantes
Même si les réseaux sociaux essaient de limiter ces pratiques, ils ont souvent du retard face aux arnaqueurs qui, eux, savent s’adapter et réagir très rapidement. Typiquement, mettre leur en profil en privé leur permet d’être moins facilement ‘’repérable’’ par les algorithmes. Avec des commentaires moins explicites ou de nouvelles tournures de phrases et en évitant les mots-clés de la liste noire, ils parviennent à passer entre les mailles du filet du repérage de l’algorithme et des modérateurs.
Autant dire que pour faire une chasse efficace aux faux comptes Instagram, l’algorithme devrait être en permanence ajusté. Et les entreprises comme Facebook ou Instagram ont actuellement bien d’autres chats à fouetter en ce qui concerne leur réputation. Aux utilisateurs donc de se débrouiller !
Quelles sont les conséquences pour votre réputation en ligne ?
En tant qu’entreprise, la notoriété sur les réseaux sociaux est importante. Bien plus que de la visibilité, c’est de la crédibilité de la marque tout entière qu’il est souvent question.
Pour un influenceur, cela nuit aux statistiques d’engagement. Selon HypeAuditor, “pas moins de 22% des followers d’un influenceur sur Instagram sont douteux. Pire encore, plus de la moitié des commentaires faits sur les comptes de 17 % des influenceurs sont des faux”!
Cela fausse donc clairement les statistiques d’engagement sur les publications. Mais cela a également un impact négatif sur la réputation puisque les marques qui souhaitent faire des partenariats peuvent penser que la communauté est en partie ‘’fake’’. Ces marques ne veulent absolument pas être associées à des comptes frauduleux ni à des tentatives d’arnaques via leurs produits.
Comment faire pour ‘’nettoyer’’ votre profil des faux comptes ?
Alors que faire contre ces faux comptes ? Comment protéger votre compte Instagram du piratage et du hameçonnage ? Nous avons expliqué que les influenceurs peuvent manquer de belles opportunités de collaboration s’ils ne procèdent pas à un tri régulier de leurs abonnés.
De plus, ne rien faire peut à terme déranger votre communauté, sans cesse harcelée par ces spams via vos publications.
Vérifier l’authenticité de vos followers
Un outil gratuit bien pratique peut très vite vous révéler quel pourcentage de votre communauté est ‘’fake’’ ou réelle. Utilisez Influencer Marketing Hub pour réaliser un audit de votre compte. C’est très simple : rentrez votre nom d’utilisateur dans la barre et lancez l’analyse. Cette fonctionnalité est réservée aux comptes possédant plus de 1’000 abonnés.
Grâce à cet outil, vous saurez si vous devez procéder au grand nettoyage manuel dans votre liste d’abonnés.
Supprimer les commentaires frauduleux et signaler le faux profils manuellement
Keep it simple : supprimez les commentaires douteux au fur et à mesure et bloquez systématiquement le compte à l’origine du commentaire. L’idéal : signalez le compte pour qu’Instagram le bloque également. Certes, c’est comme couper une tête d’hydre : 3 autres comptes vont refaire surface droit derrière. Mais considérez cela comme le prix d’un compte ‘’propre’’ et d’un environnement agréable pour vos followers.
Jouer la carte de la transparence avec votre communauté
Informez régulièrement vos ‘’vrais’’ followers, partagez les comptes frauduleux en story ou dans une vidéo et incitez votre communauté à signaler également les faux comptes. Vos followers apprécieront votre honnêteté et vous aideront par loyauté.
Les marques apprécieront également ce dévouement pour garder un compte propre. Elles accordent de l’importance à la sensibilisation face aux problèmes d’arnaques et à la dénonciation systématique des comptes frauduleux.
Faux comptes et spams sur Instagram : quel impact sur votre réputation en ligne ?
Inbound Marketing VS Marketing traditionnel
Création de contenus : 4 raisons d’opter pour le batching ou la création à la chaîne
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Création de contenus : 4 raisons d’opter pour le batching ou la création à la chaîne
Quel entrepreneur ou créateur ne s’est pas déjà retrouvé dans la situation où il n’a aucune idée de quoi poster sur les réseaux sociaux, sur son blog ou sur sa chaîne Youtube ? Depuis quelques mois, le batching est à la mode et présenté comme LA solution pour la tâche chronophage de la création de contenus. Ce terme anglophone désigne “a quantity of anything produced at one operation” : en français “une quantité de choses produites en une seule opération”.
À l’heure où le contenu est devenu le nerf de la guerre pour les marketers, experts en SEO et community managers, ce mot est de plus en plus utilisé dans notre jargon pour désigner la production de contenus à la chaîne. Découvrez pourquoi de plus en plus de créateurs de contenus s’y mettent !
Allez, admettez-le. Nous avons tous déjà improvisé sur les réseaux sociaux ou sur notre blog. Nous avons tous déjà eu la flemme de nous lancer dans une stratégie éditoriale et dans la planification de contenus. Nous avons tous déjà posté un peu au jour le jour. Et le pire, c’est que ça a fonctionné. Du moins pendant quelques temps…
Le batching est une technique qui consiste à se mettre dans un état d’esprit créatif et à n’exécuter qu’une seule tâche ou un seul groupe de tâches pendant quelques heures, voire plusieurs jours pour les plus motivés. Le but : créer un maximum de contenus en un minimum de temps.
Chez Winleads, nous sommes totalement adeptes de cette technique de création. Nous vous en livrons d’ailleurs tous les secrets dans notre nouvelle formation en création de contenus !
Quels sont les avantages du batching ?
Cette technique demande une certaine organisation, et surtout de bien vous connaître vous-même : quel est votre rythme de travail, vos pics de productivité, votre durée maximum de concentration, dans quels types de tâches vous êtes le plus à l’aise, etc. ? Toutes ces informations servent à établir votre plan d’attaque. Car la méthode de création de contenus à la chaîne demande que vous mettiez en place votre propre processus de création.
Vous devez pouvoir trouver une méthode avec des étapes qui fonctionnent pour vous (attention, car ce qui fonctionne chez les autres ne sera pas forcément pertinent pour vous). Veillez bien à économiser votre énergie et à ne pas vous disperser. C’est le piège basique de la création de contenus : on veut parler de tout, on poste 148 publications différentes en une semaine et on finit par n’avoir parlé… de rien de vraiment important ! Notre message s’est perdu en route, dans la masse de contenus sans lien les uns avec les autres…

1. On apprend à anticiper nos besoins en contenus
Évidemment, cela nécessite de commencer par vos recherches d’idées (ou de les avoir déjà faites au préalable) afin de pouvoir trier et planifier vos thématiques pour savoir exactement quoi et pour quand produire.
En planifiant des plages horaires dédiées à la recherche d’idées, vous vous constituez une liste précieuse dans laquelle vous pourrez revenir piocher lorsque vous serez en panne d’inspiration. Et surtout, n’oubliez pas de noter même vos ‘mauvaises’ idées : elles peuvent potentiellement aboutir à un sujet constructif un jour, qui sait ?
En plus de se créer un répertoire d’idées, vous en profitez également pour planifier votre calendrier éditorial : à quelle fréquence publier ? quels sujets mettre en avant en priorité ? Certes, la tâche peut paraître rébarbative. Mais il vous suffit de vous y atteler une fois dans le mois pour pouvoir ensuite visualiser en un coup d’oeil quels contenus sont à produire et pour quelle(s) date(s).
2. On gagne un temps fou !
Et avoir un calendrier éditorial pour anticiper la partie création, it’s so timesaving !
Vous ne me croyez pas ? Faites le calcul : chaque semaine vous passez environ 3×1 heure à créer un post et une story Instagram. Cela revient à 12h par mois pour 3 publications par semaine. Grâce au batching, en 12 heures réparties sur 2 jours, je suis capable de planifier 3x plus de contenus pour le même réseau,. J’arrive même à adapter ces contenus sur d’autres formats pour les planifier sur d’autres réseaux comme LinkedIn ou Facebook.
Alors, quelle méthode trouvez-vous la plus efficiente ? 12 heures par mois pour 9 contenus sur 1 réseau ? Ou 12 heures par mois pour 9 contenus sur 3 réseaux ? (sans compter les articles, les storys complémentaires, etc.).
Autre exemple : les prises de vue vidéo. Lorsque vous tournez vos IGTVs ou vos vidéos Youtube, cela nécessite de la préparation à chaque fois, de la rédaction du script à l’installation de la zone de tournage, du trépied, des tests lumière, des tests son, etc..
En batchant vos vidéos,c’est-à-dire en enregistrant plusieurs sujets de vidéos à la suite, vous évitez de répéter toute cette phase d’installation et de tests la semaine suivante ou le mois suivant…
En plus, nous sommes très souvent mal à l’aise face caméra. Mais au bout de plusieurs vidéos, vous vous sentirez plus décontracté, aurez un discours plus fluide et arriverez à paraître beaucoup plus naturel. Il y a donc un gain potentiel de temps énorme rien qu’au niveau de la préparation et du temps de tournage. Mais également au montage : plus vous parlerez de manière intuitive et en vous sentant à l’aise, moins vous ferez d’erreurs et moins vous aurez de risques de perdre le fil de votre speech. Et c’est tout ça de séquences vidéos en moins à re-visionner, trier et couper.
3. C’est un mode de travail efficace et efficient
Concrètement, le batching est le contraire du multi-tasking. Quand on est multi-tâches, on habitue notre cerveau à faire plusieurs choses à la fois, ce qui demande un potentiel de concentration énorme. Et malheureusement, cela équivaut aussi très souvent à mettre énormément d’énergie dans des tâches uniques et banales. Cela semble un peu contre-productif tout ça…
Évidemment, cela reste une qualité d’être multi-tasking !
Ce n’est pas donné à tout le monde de pouvoir naviguer de projet en projet sans jamais perdre le fil, de garder une vision d’ensemble tout en se rappelant de tous les détails et d’anticiper les moindres changements… mais pour notre esprit, c’est tout simplement épuisant sur le long terme. Cette charge mentale peut se révéler très oppressante au quotidien.
Le batching lui, prend le contre-pied en réunissant les efforts sur la même tâche pour un temps défini à l’avance.
Un autre avantage de bloquer ses horaires pour une tâche ou un groupe de tâches, c’est qu’on diminue très fortement le risque de remettre (encore) la tâche à plus tard et le risque d’interruptions de toutes sortes (mails, réunions, appels intempestifs).
4. Être un CreaZilla, c’est super gratifiant pour l’ego !
Impressionnant, mais je vous assure que si vous parvenez à vous mettre dans le bon mood créatif, cette technique est extrêmement efficace : c’est extrêmement gratifiant de pouvoir se dire que tout un mois de contenus a été planifié à l’avance et qu’il ne vous reste rien à faire pour les réseaux avant la prochaine session.
Pour beaucoup, alimenter un blog ou des réseaux sociaux est une corvée. La création à la chaîne, c’est surtout une technique d’optimisation du temps et d’économie de votre énergie physique et intellectuelle. Pour éviter de vous rendre malade et de passer des nuits blanches à angoisser sur le développement de votre site ou de votre compte Instagram, il vous faut trouver des astuces qui vous conviennent et les adapter. Ainsi, vous vous créez une vraie méthode de travail pour anticiper vos créations de contenus. Le batching est une de ces nombreuses techniques.
Vous êtes déjà un as de la création de contenus et de la technique du batching ? On aimerait bien vérifier ça !
Et si je suis nul-le en création de contenus et que je veux adopter la méthode du batching ?
Premièrement, vous n’êtes pas nul-le. Vous n’avez juste pas encore trouvé le procédé qui vous convient pour imaginer, planifier et créer vos contenus.
Chez Winleads, nous savons que beaucoup d’entrepreneurs rencontrent cette difficulté. Moi aussi, je suis passée par là et j’ai dû mettre en place tout un système de création. Et ça m’a demandé des années de travail. Aujourd’hui, ma méthode me permet :
- de trouver des idées de contenus rapidement en piochant dans une liste pré-établie ;
- de trier et de déterminer quels sujets sont les plus pertinents ;
- d’agender ces sujets prioritaires ;
- de créer à la chaîne ;
- de planifier plusieurs semaines de contenus à l’avance.
Autant ne pas vous cacher que je gagne désormais énormément de temps, non seulement grâce au batching mais aussi grâce aux autres processus que j’ai personnellement adaptés et mis en place pour optimiser chaque étape.
Aujourd’hui, j’ai une méthode bien rodée, qui fonctionne, qui me permet de planifier des semaines de contenus à l’avance. Non seulement ceux pour mes réseaux personnels, mais aussi les contenus de Winleads ainsi que ceux de nos clients..
La nouvelle formation Winleads sur la création de contenus est disponible !
Cette formation équivaut à des années d’expérience en réseaux sociaux et en création de contenus, à beaucoup d’observation, d’expérimentation et de formation continue.
Mon expérience, tant dans des grandes entreprises que dans des petites structures ou dans le cadre de mandats freelance, m’a montré que le contenu est un problème très récurrent : si certains ont les moyens financiers mais ne considèrent pas la stratégie digitale comme une priorité, d’autres n’ont pas les ressources financières suffisantes pour déléguer les tâches de création à une agence ou à un freelance. D’autres n’ont aucune idée de comment planifier leur stratégie éditoriale, ne savent juste pas par où commencer, n’ont pas le temps d’y consacrer le temps nécessaire, ou pensent ne pas avoir les compétences nécessaires.
Car oui, qu’on s’entende bien, la création de contenus est un métier : il y a énormément de choses à savoir et de notions et d’outils à maîtriser. Mais ce que les entreprises et indépendants ignorent, c’est que même si c’est un domaine complexe quand on veut le maîtriser à un niveau professionnel, au fond il n’y a rien de sorcier !
Évidemment, si vous voulez définir la stratégie parfaite et éditer des contenus parfaits de A à Z, vous allez devoir faire appel à un créateur professionnel. Mais vous pouvez déjà vous en sortir avec cette formation qui vous donne les bonnes bases pour créer ses contenus soi-même.
L’objectif : trouver des dizaines d’idées de contenus et être capable de commencer à créer à la chaîne tout de suite
Dans cette formation, vous verrez comment :
- trouver des idées de contenus en fonction des intérêts de vos abonnés ;
- comment vérifier ces intérêts grâce à des outils spécifiques ;
- trier vos idées en fonction de leur pertinence ;
- planifier les sujets les plus prometteurs sur un modèle de calendrier de publication ;
- créer efficacement de manière régulière (si la création à la chaîne vous paraît insurmontable) ;
- créer encore plus efficacement et prendre des semaines voire des mois d’avance grâce au batching ;
- transformer rapidement un seul contenu en minimum 3 autres formats ;
- planifier et assurer le relai de tous ces contenus sur vos réseaux sociaux ;
- aller encore plus loin grâce à des tutoriels vidéos et à des listes de ressources complémentaires
N’oubliez pas : Content is king. Il est l’heure pour toutes les entreprises de tabler sur la qualité et la diversification de leurs contenus.
Cette formation ne va pas pour autant vous transformer en pro de la création (eh oui, la créativité, c’est comme tout, ça s’entraîne) : elle vous donne des astuces pour gagner du temps, vous présente des outils simples que n’importe qui peut utiliser. Et surtout, je vous y dévoile ma méthode et mon processus de création.
Pas à pas, je vous montrerai comment définir et planifier une stratégie éditoriale, que ce soit pour votre site web, votre chaîne Youtube, votre compte Instagram, votre page Facebook ou LinkedIn.
La formation est disponible dès maintenant en pré-inscription, rendez-vous sur la page dédiée pour commander !
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SEM : SEO + SEA / SMM = SMO + SMA, faites la différence !
Lorsqu’un entrepreneur vient nous voir, il nous demande de faire de la publicité sur Internet. Même si cette approche peut fonctionner comme nous allons vous l’expliquer dans cet article, c’est de loin pas le seul moyen de créer une notoriété d’expert dans votre domaine sur Google. C’est pourquoi une analyse de votre site web et de vos attentes doit toujours être faite afin de vous proposer une stratégie cohérente pour atteindre vos objectifs.
Pour une stratégie claire
Dans le cas d’Internet, on parle souvent d’acronymes comme SEO, SEM, SEA ou SMO est cela rend la situation encore plus difficile à comprendre. C’est pour cette raison que nous avons décidé de vous expliquer de manière simple en quoi consiste les différentes stratégies possibles et dans quel cas elles peuvent s’avérer très efficaces.
SEM – Search engine marketing – Marketing des moteurs de recherche (Google, Bing, Yahoo, Duckduckgo, Ecosia, etc.) – Pull marketing
- SEO – Search engine optimisation – Référencement naturel / trafic organique – Clics gratuits, Visibilité non payante.
- SEA – Search engine advertisement – Achat de liens sponsorisés à travers une régie publicitaire (exemple Google Ads) – Clics payants pour le détenteur du site, coût par clic (cpc)
SMM – Search media marketing – Marketing des réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Twitter, Linkedin, etc.) – Push marketing
- SMO – Search média optimisation – trafic organique – Visibilité gratuite grâce au principe de viralité, au bouche à oreille électronique – Post populaires, qui génère de l’interaction, obtention d’informations grâce aux recommandations
- SMA – Search média advertisement – Achat d’espaces publicitaires au coût par mille vues en fonction de critères socio-démographiques, de centre d’intérêts et des caractéristiques de son profil
Search marketing – il englobe le SEM et le SMM. Le SEM étant plus un espace de recherches d’informations et le SMM étant plus un espace de recherches d’interactions sociales avec les utilisateurs et utilisatrices.
SEO : Search Engine Optimization
On parle ici de référencement naturel et de trafic organique. Les clics sont gratuits pour les propriétaires des sites web, mais les résultats sont moins visibles car ils sont placés sous les publicités. Le SEO regroupe les annonces textuelles, mais aussi les cartes géographiques (exemple Google maps), les images et les vidéos.
Cet acronyme fait référence à ce qui “Search Engine Optimization” et regroupe l’ensemble des ressources, des outils et des stratégies visant à un meilleur positionnement de votre site web sur la SERP, c’est-à-dire le moteur de recherche. En effet, un site web correctement optimisé pour le référencement a plus de chances de se classer en bonne place dans les résultats organiques. Mais qu’est-ce que cela signifie concrètement ?
Lorsqu’un utilisateur recherche un terme lié à votre activité sur Internet, il tombe sur les pages web les mieux référencées. C’est pourquoi il est important de mettre en place une stratégie SEO pour les pages de votre site web mais aussi sur la structure générale du site, qui impact aussi le référencement. Compte tenu de du fait que la prédominance de Google dans notre pays (environ 95%), ces stratégies doivent être claires sur le fait qu’elles seront principalement axées sur l’amélioration de la présence / position dans ce moteur de recherche.
À côté de ce monopole, les concurrents tels que Bing et Yahoo font pâle figure. C’est pour cette raison que la stratégie de référencement naturel en Suisse se concentre principalement sur l’adaptation aux algorithmes de référencement de Google.
Objectif
Il s’agit donc d’arriver à apparaître dans les premiers résultats, idéalement sur la première page, et si possible, dans les 3 premières positions des recherches Google pour un ensemble de mots-clés choisis, mais sans avoir à payer un coût publicitaire pour les visites, contrairement aux campagnes publicitaires Google Ads.
Le temps pour apparaître en première page varie fortement selon le degré de concurrence des mots clés, mais en moyenne il est de 3 à 6 mois.
Une stratégie de mots-clés sur mesure
L’objectif est de mettre en œuvre un ensemble de stratégies afin que le site soit parcouru par les robots des moteurs de recherche, soit correctement indexé et suffisamment pertinent pour que certaines ou plusieurs des pages soient affichées dans les premières positions des moteurs de recherche selon les différentes recherches des internautes.
En effet, pour répondre à une recherche, les différents moteurs de recherche, comme Google, évaluent au travers de leur algorithme des dizaines, voire des centaines de signaux provenant de tous les sites web pour déterminer ceux qui donnent la meilleure réponse à cette recherche, afin que les utilisateurs aient la meilleure expérience possible et trouvent ce qu’ils cherchent rapidement et facilement.
SEA : Search Engine Advertising
C’est la partie publicitaire des moteurs de recherche. Les clics sont payants (on parle d’achat de liens sponsorisés). pour les propriétaires des sites web et les résultats sont placés tout en haut du moteur de recherche dans la partie la plus visible (4 maximum), mais aussi tout en bas. Le SEA regroupe les annonces textuelles et les images produits (google shopping)
Pour les annonceurs, occuper les meilleures positions dépend de 2 facteurs :
- Les enchères
- Le niveau de qualité. Plus le compte est optimisé selon les critères de qualité du moteur de recherche, moins l’annonceur payera et mieux il sera positionné.
Avec des campagnes finement réfléchies et construites de manière à répondre aux problématiques de vos clients, il est possible de placer vos annonces en première position des recherches Google.
- Il est écrit « annonce » à côté du lien sponsorisé.
- La somme dépensée pour la campagne varie en fonction des mots-clés choisis. En effet, si plus d’entreprises se positionnent sur les mêmes mots, plus ces derniers seront concurrentiels et cela a un impact sur le budget de campagne.
En effet, les entreprises ayant un meilleur positionnement organique (SEO) devront payer beaucoup moins cher pour apparaître dans les premiers posts rémunérés (SEA). En d’autres mots, si vous avez un bon référencement, vos campagnes de SEA seront moins chères. (ça c’est pas prouvé, on ne peut pas affirmer cela)
Objectif
Les campagnes publicitaires ont pour objectif de donner une visibilité immédiate à un site web ou des produits d’un shop en ligne, puisque dès le moment où une campagne SEA commence à être diffusée, les annonces arrivent dans les premières positions des pages de recherches Google en 15 minutes approximativement.
SEO et SEA sont complémentaires, l’un ne peut remplacer l’autre.
Les différences SEO versus SEA en un clin d’œil
SMO : Social Media Optimisation
Parlons ici du trafic organique des réseaux sociaux, la visibilité gratuite (sur les réseaux sociaux, la publicité se facture au coût par mille et pas au clic) le pendant du référencement naturel.
Appelé aussi marketing des médias sociaux, cet élément comprend la création de contenu, la création et la gestion de profils ou de pages entreprise. De nos jours, il existe une multitude de réseaux sociaux, qui n’ont pas la même utilité ou encore les mêmes profils d’utilisateurs. Un choix stratégique s’impose alors.
Afin que le contenu parle aux utilisateurs et créer le buzz, réfléchir à une stratégie pertinente est essentielle. En effet, ce qui marche pour une entreprise ne marchera pas forcément pour la vôtre. Tout dépend des objectifs à atteindre, le profil de votre clientèle et ses attentes ainsi que le budget à disposition.
Comme toujours, c’est la combinaison d’une stratégie marketing complète qui vous permet de créer un réel impact sur le long terme concernant votre notoriété sur Internet.
SMA : Social Media Advertising
De plus en plus, certaines personnes utilisent cet acronyme pour se référer à la publicité exclusivement sur les réseaux sociaux. Présentant les mêmes caractéristiques que le SEA, il est également nécessaire de mettre une stratégie de contenu pour un plus grand impact des campagnes publicitaires sur les réseaux sociaux.
Search Marketing = SEM + SMM
Le SEM est une forme de pull marketing, à l’inverse du push marketing. Le push, c’est la forme traditionnelle du marketing qui consiste à pousser un produit vers le consommateur. Le consommateur ne pense pas forcément à acheter votre produit, c’est à vous de créer un besoin chez lui. Dans le cas du SEM, il s’agit de pull marketing, c’est-à-dire de « tirer » le client vers votre produit. Le client recherche dans ce cas des informations précises en fonction de son besoin. Par exemple, en cherchant : « acheter chaussures en ligne » ou « livraison de pizza ». L’intention d’achat est déjà présente, contrairement au pull marketing. Le SEM permet donc de générer des publicités très ciblées et perçues plus positivement par les internautes. Adopter une stratégie marketing sur les moteurs de recherche implique moins de pertes que sur les canaux traditionnels, car le SEM permet de générer des publicités très ciblées et perçues plus positivement par les internautes.
Dans une stratégie SEM bien construite, il est possible de répartir les forces selon les moments et en fonction des objectifs de l’entreprise et d’investir par exemple, une certaine partie du budget publicitaire (SEA) pour apparaître dans les résultats de recherche en priorité par rapport aux résultats naturels qui sont obtenus par le référencement naturel (SEO), plus lents mais plus stables dans le temps, tout en ajoutant un contact étroit avec la clientèle sur les réseaux sociaux adaptés à votre entreprise (SMO).
L’activité de search marketing est stratégique car elle permet potentiellement de s’adresser à des prospects chauds ayant formulé une requête pouvant être très qualifiante.